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REBELLER (SE), verbe pronom.
Étymol. et Hist. 1. a) [s.d. (post 1280) réfl. « se révolter » (Charte ds M. Tailliar, Rec. d'actes... en lang. wallonne, Douai, 1849, p. 347)] 1remoitié xives. [ms.] soi reberler contre [aucun] (Guillaume de Nangis, Chron., ms. Berne 307, fol. 2a ds Gdf. Compl.); xives. id. (Apollonius, éd. Ch. B. Lewis ds Rom. Forsch. t. 34, 1913, p. 137, 23); b) ca 1330 part. prés. subst. (Girart de Roussillon, 116 ds T.-L.); c) 1342 intrans. (Jean Bruyant, Pauvreté et Richesse, 22a, ibid.); 2. 1541 fig. réfl. (Calvin, Instit., IX, p. 558 ds Hug.: La chair, si elle n'estoit... reprimée, oultre mesure... se rebelleroit), cf. 1764 (Voltaire, Corn. Polyeucte, 1070 ds Gohin, p. 309: Rebeller ne se dit plus et devrait se dire puisqu'il vient de rebelle, rebellion). Empr. au lat.rebellare (propr. « faire à nouveau la guerre » [bellum], « reprendre les armes ») « se révolter, se soulever ». Rebeller a évincé dans la période du m. fr., la forme pop. reveler « se révolter » (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 2921).